On apprend en effet à chaque occasion; en formation, oui, mais aussi dans nos loisirs, dans le cadre de nos implications bénévoles et en occupant divers emplois. Il arrive donc qu’une personne a priori sans qualification exerce un emploi jusqu’à développer toute la palette des habiletés qu’on attend d’un finissant d’un programme d’étude.
C’est peut-être ton cas, que ce soit dans le domaine du service à la clientèle, du soudage, de soins esthétiques, de la mécanique ou de la rénovation. Dans la même veine, être qualifié et travailler dans un domaine donne une longueur d’avance pour apprendre un métier connexe. Par exemple, être diplômé en Mécanique automobile et travailler dans ce domaine amène à développer des connaissances et des compétences communes avec le métier de mécanicien industriel.
Or, quand vient le temps de changer d’emploi ou de négocier des conditions de travail, il peut être utile que ces compétences soient reconnues de manière formelle. Avoir un diplôme étoffe bien un curriculum vitae ou des négociations salariales.
Ça tombe bien, il existe une démarche pour ça : la reconnaissance des acquis et des compétences, qu’on désigne souvent par son acronyme RAC.
En rencontrant un conseiller RAC, celui-ci te guidera à travers quatre étapes :
- analyse de ton dossier scolaire et de ton bagage d’expérience et de formations;
- observation, par divers moyens, de tes compétences au regard du profil de compétences attendues dans le programme d’étude choisi;
- reconnaissance formelle des compétences observées;
- proposition d’un plan de formation d’appoint pour compléter le programme d’étude, au besoin.
La démarche demande de l’autonomie et du temps, mais le diplôme décerné, le cas échéant, sera le même que si tu avais complété le programme d’étude comme n’importe quel élève.
Pour prendre rendez-vous avec un conseiller RAC, nous t’invitons d’abord à prendre rendez-vous dans le SARCA le plus près de chez toi.
